Né le 6
juin 1889 à Corné (Maine et Loire), pâtissier, demeurant 22 rue de la
Barre à Paris, anarchiste individualiste, antimilitariste.
Il demeura un moment avec son frère Emile Bachelet 11 rue du Chevalier de la Barre. En 1908 il s’installa 22 rue de la Barre avec Libertad
chez Kastermann et assistait régulièrement aux Causeries populaires du
18ème arrondissement, puis il a ensuite habité jusqu’au 8 janvier 1910
chez Alice Morand, 27 rue Marcadet.
Il travailla comme pâtissier chez M. Fauron du 8 mai au 18 septembre 1908, date à laquelle il fut occupé à l’imprimerie du journal l’anarchie.
Le 17 septembre 1908, il était arrêté à la station du Métro de la gare d’Orléans, alors qu’il distribuait aux voyageurs le journal l’anarchie. Le tribunal correctionnel de la Seine le condamna par défaut pour infraction à la police des chemins de fer à 16 francs d’amende.
Le 10 décembre 1908 à une heure du matin, Ernest Bachelet fut trouvé porteur d’une barre de fer de 4 mètres de long et pesant 75 kilos qu’il avait dérobé devant la palissade d’un chantier rue Caulaincourt. Il fut écroué et placé au dépôt le 10 décembre.
Bachelet avait ensuite disparu ayant l’intention de se soustraire au service militaire. Il avait été déclaré insoumis.
Il partit pour Le Caire afin d’échapper à ses obligations militaires. En 1912, il était à Alexandrie et correspondait toujours avec la rédaction de l’anarchie.
Le 15 février 1912, il était rayé du carnet B de la Seine comme ayant disparu depuis plus de deux ans.
En mai 1912, toujours réfractaire à la loi militaire et il aurait utilisé une fausse identité (à moins que ce ne soit son frère Emile) : Colin, menuisier à Alfortville selon un rapport de police du 3 mai 1912.
Il travailla comme pâtissier chez M. Fauron du 8 mai au 18 septembre 1908, date à laquelle il fut occupé à l’imprimerie du journal l’anarchie.
Le 17 septembre 1908, il était arrêté à la station du Métro de la gare d’Orléans, alors qu’il distribuait aux voyageurs le journal l’anarchie. Le tribunal correctionnel de la Seine le condamna par défaut pour infraction à la police des chemins de fer à 16 francs d’amende.
Le 10 décembre 1908 à une heure du matin, Ernest Bachelet fut trouvé porteur d’une barre de fer de 4 mètres de long et pesant 75 kilos qu’il avait dérobé devant la palissade d’un chantier rue Caulaincourt. Il fut écroué et placé au dépôt le 10 décembre.
Bachelet avait ensuite disparu ayant l’intention de se soustraire au service militaire. Il avait été déclaré insoumis.
Il partit pour Le Caire afin d’échapper à ses obligations militaires. En 1912, il était à Alexandrie et correspondait toujours avec la rédaction de l’anarchie.
Le 15 février 1912, il était rayé du carnet B de la Seine comme ayant disparu depuis plus de deux ans.
En mai 1912, toujours réfractaire à la loi militaire et il aurait utilisé une fausse identité (à moins que ce ne soit son frère Emile) : Colin, menuisier à Alfortville selon un rapport de police du 3 mai 1912.
P.-S.
SOURCES : Archives nationales dossier 199404340011 Fonds de Moscou — Notes Anne Steiner
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